
Vous souhaitez lancer votre activité mais votre cœur balance entre la micro-entreprise et la SASU ? Pas de panique ! Dans cet article, nous vous expliquons les avantages à opter pour chacun des statuts, suivez-nous !
SASU : pourquoi opter pour ce statut ?
La SASU, appelée Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle, est l’équivalent de la SAS à la seule différence qu’elle comprend seulement un associé unique. Sa création entraîne la création d’une entité morale distincte du propriétaire.
En SASU, vous n’avez aucune limite de chiffre d’affaires (CA), ce qui facilite grandement le développement de votre activité. Les bénéfices imposables sont déterminés en fonction des charges effectivement supportées (ceux compris entre 0€ et 42 500€ se voient appliquer un taux réduit de 15%).
Les cotisations sociales sont calculées selon la rémunération que le dirigeant perçoit. Par conséquent, si le dirigeant ne perçoit aucune rémunération, la SASU n’est pas soumise au versement de cotisations sociales.
Autre avantage de la SASU : la responsabilité de l’associé unique est limitée au montant de ses apports au capital. Le dirigeant bénéficie également d’une protection sociale complète puisqu’il est assimilé au régime général de la sécurité sociale et non affilié à la SSI (sécurité sociale des indépendants).
SASU VS auto-entrepreneur : quel statut choisir ?
SASU ou auto-entrepreneur, que choisir ? Tout d’abord, notez qu’au-delà des critères que nous énonçons dans cet article, le choix dépendra surtout de vos besoins, de vos priorités et de vos ambitions !
En comparaison avec la SASU, la micro-entreprise présente des formalités de création et de gestion plus simplifiées. Les obligations comptables se limitent principalement à la tenue d’une facturation régulière et d’un livre des recettes. Quant aux démarches de création, vous devez principalement immatriculer l’entreprise sur le guichet unique de l’INPI (une démarche soit dit en passant totalement gratuite !).
De plus, en tant qu’auto-entrepreneur, vous avez peu de cotisations sociales à payer et vous bénéficiez également d’une responsabilité limitée. Ainsi, en cas de difficultés financières, les créanciers ne pourront pas saisir vos biens personnels.
Vous pouvez, sur simple demande, opter pour le versement libératoire de l’IR. Ce dispositif vous permettra ainsi de régler votre impôt de façon progressive et en même temps que le versement de vos cotisations sociales (soit chaque mois ou chaque trimestre).
En revanche, tout auto-entrepreneur est soumis à des plafonds de chiffre d’affaires :
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188 700€ pour les activités de vente de marchandises et prestations d’hébergement ;
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77 700€ pour les autres prestations de services et professions libérales.
Si vous avez l’intime conviction que votre activité dépassera rapidement ces plafonds, alors privilégiez plutôt la SASU.
Enfin, en micro-entreprise, les achats et les frais engagés ne sont pas déduits du bénéfice imposable. Vous bénéficiez certes d’un abattement forfaitaire mais celui-ci pourrait ne pas être suffisant si de nombreuses charges sont engagées dans l’intérêt même de l’entreprise.
Conclusion
Pour conclure, la micro-entreprise est un excellent statut juridique pour lancer votre activité. Il permet de s’introduire doucement dans le monde de l’entrepreneuriat en bénéficiant de formalités de gestion et de création simplifiées. En tant que gérant, vous profitez aussi d’une responsabilité limitée et pouvez opter pour le versement libératoire de l’IR pour payer votre impôt progressivement.
Cependant, si vous souhaitez avoir plus de flexibilité concernant votre chiffre d’affaires, une protection sociale plus avantageuse et pouvoir déduire les charges effectivement payées, nous vous conseillons de vous orienter vers la SASU.